
Le vélo est souvent perçu comme un loisir, un mode de vie « green », ou une activité tendance. Mais en réalité, le vélo est bien plus qu’un simple moyen de transport : c’est un outil de liberté et un vecteur essentiel d’inclusion sociale.
Se rendre au travail, faire ses courses, aller chez le médecin, voir ses proches… Tout cela repose sur une chose : la mobilité.
Une réalité sociale invisible
Aujourd’hui, près de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France.
Beaucoup d’entre elles n’ont ni voiture, ni accès à des transports en commun fiables, notamment dans les zones rurales ou les quartiers prioritaires.
Dans ce contexte, le vélo devient la seule solution réaliste pour se déplacer au quotidien.
Accessible sur le papier, il est pourtant loin d’être simple à adopter durablement.
Des freins bien réels
Pourquoi ce paradoxe ?
Parce que le vélo, pour être une vraie solution, demande un minimum d’infrastructures :
- Un endroit sûr pour le garer.
- La possibilité de le réparer.
- Des aménagements pour rouler en sécurité.
Or, ce sont souvent les territoires les plus fragiles qui manquent de ces équipements :
- Pas d’arceaux,
- Peu de pistes cyclables,
- Aucune station sécurisée.
Même avec la meilleure volonté, pédaler devient une galère. Et beaucoup abandonnent.
Un outil de transformation sociale
Pourtant, le vélo peut changer des vies.
Des associations comme L’Heureux Cyclage, Vélo pour Tous ou Cycl’Avenir le prouvent chaque jour. Elles accompagnent des publics en difficulté pour les aider à retrouver de l’autonomie grâce au vélo et ainsi favoriser l’inclusion sociale.
Mais pour que ces actions aient un impact durable, il faut des solutions d’infrastructure accessibles et fiables.
Une ville inclusive passe par une mobilité inclusive
C’est ici qu’intervient StationREV.
Notre objectif : supprimer les obstacles liés au stationnement pour rendre le vélo viable pour tous.
On ne peut pas construire une société plus juste sans penser aux mobilités du quotidien.
Le vélo est un formidable outil d’émancipation, à condition de le prendre au sérieux et de l’intégrer pleinement aux politiques publiques.